Mon bras pressait ta taille frêle (Victor Hugo)
"Mon bras pressait ta taille frêle"...
Sur la carte du comptoir des vers une courte poésie délicatement érotique de Victor Hugo génie aux multiples facettes.
La carte du comptoir des poésies, sans autre analyse, commentaire ou explication de texte, propose en bas de cet opus de nombreux "classiques".
Mon bras pressait ta taille frêle
Et souple comme le roseau,
Ton sein palpitait comme l'aile
D'un jeune oiseau.
Longtemps muets, nous contemplâmes
Le ciel où s'éteignait le jour.
Que se passait-il dans nos âmes ?
Amour ! Amour !
Comme un ange qui se dévoile,
Tu me regardais, dans ma nuit,
Avec ton beau regard d'étoile,
Qui m'éblouit.
==================================================
Les "classiques" de la carte du comptoir des vers :
- Victor Hugo : les Djinns, ce siècle avait deux ans, l'an neuf de l'Hegire, demain dès l'aube, à une jeune fille, Hermina, mes poèmes
- Charles Baudelaire : l'albatros, les bijoux, "j'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans", toute entière, le soleil, à une dame créole, confession, quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle, je n'ai pas pour maîtresse une lionne illustre (prélude à Sarah), j'aime le souvenir de ces époques nues, une mendiante rousse, une martyre, à celle qui est trop gaie,les ténèbres, correspondances, le chat
- Jean de la Fontaine : le savetier et le financier, le loup et l'agneau, le cheval s'étant voulu venger du cerf
- Arthur Rimbaud : le bateau ivre, le dormeur du val, voyelles, sensations, chanson de la plus haute tour, Vénus Anadyomène, Michel et Christine, petites amoureuses, à la musique, ma Bohème, aube, soleil et chair, chant de guerre parisien, Marine, les assis, les douaniers,l'homme juste, les mains de Jeanne-Marie, les étrennes des orphelins, première soirée, au cabaret vert (cinq heures du soir), jeune ménage,tête de faune, mouvement, age d'or, ô saisons ô chateaux, Bruxelles, l'orgie parisienne, les pauvres à l'église
- Edmond Rostand : tirade des nez de Cyrano de Bergerac, sept moyens de monter dans la Lune (Cyrano de Bergerac), petit chat, rois mages, l'hymne au soleil, nénuphars
- Sabine Sicaud : douleur je vous déteste, jour de fièvre, la solitude, vous parler ?, premières feuilles, la vieille femme de la Lune, chemins de l'ouest, la grotte des lépreux, la paix
- Guillaume Apollinaire : le Pont Mirabeau, l'adieu, nuit rhénane, chant de l'horizon en Champagne, la Victoire, ô naturel désir, acousmate, dans l'abri-caverne, Annie, Marizibill, à l'Italie, le vigneron champenois, l'émigrant de Landor Road, le chef de section, nocturne, à la Santé
- Louis Aragon : l'étrangère, que serais-je sans toi ?, est-ce ainsi que les hommes vivent ?, j'arrive où je suis étranger, Elsa, Santa Espina, un jour un jour, nous dormirons ensemble, l'affiche rouge, la belle italienne, Charlot mystique, Elsa au miroir, les mains d'Elsa, chambre garnie, chambres d'un moment, la rose et le réséda, les yeux d'Elsa
- Joachim du Bellay : heureux qui comme Ulysse, cent fois plus qu'à louer on se plaît à médire, au fleuve de Loire, à Madame Marguerite d'écrire en sa langue
- José Maria de Heredia : les conquérants ("comme un vol de gerfauts hors du charnier natal"), le voeu, l'esclave, le tepidarium, la belle viole, le vitrail, soir de bataille, fleurs de feu, Tranquillus, le bain
- Et, aussi, l'inénarrable poème acadien de H.W. Longfellow Evangéline